Corporate 21/08/2024

La moitié des Belges qui ont souscrit un bon d'État l'année dernière prévoient de faire de même en septembre

Malgré la grande satisfaction tirée des précédents bons d'État, les Belges restent assez réticents à l'idée d'investir.


Que vont devenir les 22 milliards d'euros débloqués le 4 septembre prochain ? Les acteurs financiers ont lancé toutes sortes d’offres au cours des derniers mois pour attirer une partie de cet argent. Cependant, on ne sait toujours pas ce que les investisseurs belges ont l’intention de faire avec la somme qui sera bientôt libérée. Réinvestir dans le nouveau bon d'État, investir en bourse, placer l'argent sur un compte d'épargne, ou peut-être le dépenser pour financer un bien immobilier ou un voyage ? 

 

Une étude réalisée par AG Insurance1, le leader du marché belge de l'assurance-vie, montre que la moitié2 des personnes qui ont investi dans le bon d'État l'année dernière prévoient de le faire à nouveau en septembre. L'autre moitié - malgré un niveau de satisfaction globalement élevé à l'égard du bon d'État - n'en a en revanche pas l'intention. Pourquoi ? Notamment en raison de la baisse des rendements, qui les pousse à rechercher comment utiliser autrement l'argent libéré.

 

Des investisseurs remarquablement satisfaits du bon d'État

 

L'enquête iVOX d'AG atteste du succès du bon d'État, avec un taux de satisfaction moyen de 8,3 sur 10. Plusieurs facteurs contribuent à cette évaluation positive : bon rendement (48 %), sécurité de l'investissement (43 %), avantages fiscaux (35 %) ou encore rendement prévisible (35 %). 

 

Les personnes qui n'ont pas investi dans le bon d'État citent comme principales raisons le manque de ressources financières (32 %), le manque d'intérêt pour l'investissement (22 %) et une faible connaissance des risques (14 %). Les jeunes, en particulier, indiquent qu'ils n'en comprennent pas le fonctionnement ou qu'ils ne sont tout simplement pas au courant.

 

 

(Ré)affectation des 22 milliards d'euros

 

Bien que le bon d'État ait rencontré un succès retentissant, les Belges qui y ont souscrit il y a un an réfléchissent aujourd'hui à ce qu'ils feront des fonds qui seront libérés le 4 septembre. Cela peut en partie s'expliquer par les nombreuses actions commerciales menées par les institutions financières ces derniers mois, qui les incitent à explorer un large éventail d'options.

 

Plus d'un quart (27,2 %) sont encore indécis. Parmi les investisseurs qui ont déjà pris une décision, 27,8 % ont déclaré qu'ils aimeraient replacer l'argent sur un compte d'épargne. Une part importante sera affectée à des comptes à terme (15,5 %), des opérations boursières (12,1 %), des assurances épargne (11,8 %), etc. 

 

D'autres choisissent d'investir dans l'immobilier ou des travaux de rénovation (8 %). Il convient également de noter que ce sont surtout les jeunes (<= 34 ans) qui veulent utiliser leur argent pour partir en vacances (18 %). 

 

 

Qu'en est-il du nouveau bon d'État défiscalisé, que le gouvernement lancera le 5 septembre prochain ? La moitié (50,2 %) des personnes qui ont souscrit le bon d'État l'année dernière semblent vouloir opter à nouveau pour cette formule. Parmi elles, la moitié déclare vouloir y consacrer le même budget, tandis que deux personnes sur cinq investiraient moins cette fois-ci. 

 

Sur l'ensemble de la population belge, un Belge sur huit déclare envisager de souscrire le nouveau bon d'État. 

 

 

L'année dernière, le précompte mobilier avantageux avait fait pencher la balance pour de nombreuses personnes. En effet, plus de la moitié des personnes sondées n'auraient pas investi dans le précédent bon d'État s'il avait été émis sans le précompte mobilier réduit (- 15 % au lieu des 30 %). Le fait que le gouvernement émette cette fois-ci le bon d'État sans accorder d'avantage fiscal spécifique peut jouer un rôle dans cet enthousiasme plus modéré. 

 

 

Le Belge n'investit pas ou investit de manière prudente

 

Si l'on replace la relation des Belges avec l'investissement dans une perspective plus large, on constate une tendance sociétale plus générale. En effet, pas moins de 4 Belges sur 10 (39,5 %) déclarent ne pas investir du tout à l'heure actuelle. La principale raison ? La peur du risque financier. Le manque de confiance dans ses propres connaissances financières joue également un rôle. Par exemple, presque la moitié (48,4 %) pense ne pas disposer des connaissances suffisantes pour prendre des décisions d'investissement judicieuses. Les femmes jugent leurs connaissances financières inférieures à celles des hommes.

 

 

Pas moins de 61 % des Belges préfèrent laisser leur argent sur un compte d'épargne plutôt que de l'investir. De nombreux compatriotes passent donc à côté d'opportunités de faire fructifier leur capital.

 

Benny De Wyngaert, Managing Director Bank Channel & Life Insurance chez AG : « En tant qu'institution financière, nous devons aider les gens à renforcer leurs connaissances de base en matière de finance et d'assurance, afin qu'ils puissent faire le meilleur choix en fonction de leur profil d'investisseur et de leurs préférences en matière de durabilité. Aujourd'hui encore, on constate que les Belges souhaitent principalement se constituer une réserve financière via un compte d'épargne ou en se tournant vers l'immobilier, alors qu'il est important d'investir de manière diversifiée. Le fait que
62 %3 des Belges considèrent les banques et les assureurs comme leurs principales sources d'information pour les décisions d'investissement est encourageant. » 

 

Les Belges interrogés qui font fructifier leur argent optent pour un large éventail de produits. Les assurances épargne, en particulier la Branche 21 (25,4 %), les actions (24,9 %), les bons d'État (20,8 %) et les comptes à terme (20,5 %) sont très prisés. Au total, environ 40 % des investisseurs ont des produits d'épargne ou d'investissement auprès d'un assureur. 

 


 

AG Insurance a récemment augmenté le taux garanti de ses assurances-vie de la Branche 21 les plus populaires, « Future Invest Bon » et « AG Invest+ ». Les nouveaux clients, ou les clients existants qui souscrivent un nouveau contrat, bénéficieront d'un rendement garanti de 3,50 % brut pendant les deux premières années du contrat. Les années suivantes, il passe à 2,25 %, éventuellement complété par une participation bénéficiaire annuelle. L'offre permet de profiter pleinement des taux à court terme actuellement plus élevés, tout en offrant la certitude d'un rendement à long terme attrayant.

 

1 Enquête en ligne réalisée par le bureau d'étude iVOX pour le compte d'AG Insurance entre le 22 juillet 2024 et le 31 juillet 2024 auprès de 2.000 Belges représentatifs par la langue, le sexe, l'âge et le diplôme. La marge d'erreur maximale sur 2.000 Belges est de 2,08 %.

2 Enquête réalisée entre le 22 juillet 2024 et le 31 juillet 2024, période au cours de laquelle les conditions exactes du nouveau bon d’État n'étaient pas encore connues.

3 Parmi les Belges interrogés, 62 % ont déclaré s'appuyer sur des conseillers financiers pour prendre des décisions en matière d'investissement. 22 % ne le font pas et 16 % n'ont pas d'opinion.

     
Visuels
  • Graphique 1 - enquête sur le bon d'État

  • Graphique 2 - enquête sur le bon d'État

  • Graphique 3 - enquête sur le bon d'État

  • Graphique 4 - enquête sur le bon d'État

  • Graphique 5 - enquête sur le bon d'État