Tirelire plutôt qu’investissement : les Belges restent traditionnels quand il s’agit d’épargner pour leurs enfants
AG, le Gezinsbond et Camille ont étudié le comportement d'épargne de 4.500 ménages belges
La raison pour laquelle les parents épargnent pour leurs enfants ? « Pour les aider à prendre un bon départ dans la vie. ». Dans ce cadre, ils se tournent bien souvent vers des solutions traditionnelles. Le compte d'épargne au nom de l'enfant reste en effet leur méthode d'épargne préférée, suivie par la tirelire classique. Seul un Belge sur dix choisit d'investir. C'est ce qui ressort d'une enquête réalisée par l'assureur AG en collaboration avec le Gezinsbond, et la caisse d'allocations familiales wallonne Camille. Fait remarquable, 4 parents sur 10 d'enfants âgés de 0 à 12 ans déclarent ne pas (encore) épargner pour leurs enfants.
Les solutions d'épargne classiques ont toujours la cote
AG a mené une enquête sur le comportement d'épargne de 4.500 parents belges d'enfants âgés de 0 à 12 ans. 60 % d'entre eux déclarent déjà épargner pour leurs enfants. Près de trois quarts optent pour un compte d'épargne au nom de l'enfant, et 17 % font de même mais au nom des parents. Le bon vieux cochon n'a pas non plus disparu des chambres d'enfants : 22 % des parents passent encore par une vraie tirelire. Seuls 10 % des sondés privilégient un produit d'investissement afin d'épargner pour leurs enfants.
Les parents commencent à épargner tôt
Selon l'enquête, 80 % des parents qui épargnent pour leurs enfants commencent à le faire avant que ceux-ci n'atteignent l'âge de deux ans. Plus de la moitié de ce groupe met déjà de l'argent de côté dans les six mois qui suivent la naissance. Les montants épargnés varient considérablement, mais sont dans la plupart des cas inférieurs à 50 euros par mois et par enfant.
Le manque d'éducation financière, un frein à l'épargne
L'enquête montre aussi que 4 parents sur 10 n'épargnent pas encore pour leurs enfants. Plus de la moitié de ce groupe (55 %) affirme ne pas connaître le meilleur moment pour commencer. Mais les facteurs socio-économiques jouent également un rôle, comme l'explique Vincent Edart, directeur général de la caisse d’allocations familiales wallonne Camille : « Tous les mois, Camille verse les prestations familiales à plus de 105.000 familles en Wallonie. Dans notre travail quotidien, nous voyons les difficultés financières rencontrées par certaines familles. Souvent, elles pensent à tort qu’il faut des moyens financiers considérables pour épargner pour sa progéniture. Or, même de petites sommes peuvent faire la différence, surtout si on commence à épargner suffisamment tôt. »
Ce principe vaut pour les comptes d'épargne traditionnels, mais il est encore plus vrai pour les solutions d'investissement. Toutefois, l'enquête d'AG montre qu'elles sont en réalité très peu connues du grand public. Seuls 10 % des parents qui épargnent pour leurs enfants le font par le biais d'investissements, généralement en combinaison avec un compte d'épargne traditionnel.
Benny De Wyngaert, directeur des Assurances-vie chez AG : « Au delà des comptes d'épargne classiques, il existe en effet des alternatives sous la forme d'assurances financières, qui peuvent constituer un complément intéressant. Pour beaucoup de gens, les assurances d'épargne de la branche 21 ou les assurances d'investissement de la branche 23 sont par exemple nettement moins concrètes que la traditionnelle tirelire. C'est pourquoi nous devons utiliser notre expertise en tant qu'institution financière afin d'enseigner aux gens les connaissances de base en matière de finance et d'assurances. Pour qu'ils puissent faire le bon choix en toute connaissance de cause. »
Dans cette optique, AG a invité des experts à un webinaire sur les options en matière d'épargne et d'investissement pour les enfants. Ce webinaire est consultable gratuitement via yongo.be.
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