Plus de 4 Belges sur 10 ne connaissent pas le score PEB de leur habitation 

Avec la récente crise énergétique, la réduction de notre consommation d'énergie fait plus que jamais partie des priorités. Cela ne signifie pas pour autant que les Belges aménagent déjà massivement leurs habitations afin de faire des économies d'énergie, même si les bonnes intentions ne manquent pas. C'est ce qui ressort d'une enquête réalisée par AG . À titre d'exemple, seuls 16 % des Belges vivent aujourd'hui dans une habitation réellement efficace sur le plan énergétique (label A+ ou A), tandis que plus de 42 % ne connaissent même pas le score PEB de leur habitation. Les Belges qui souhaitent investir dans la durabilité − et ils sont nombreux − se tournent principalement vers l'isolation et le vitrage haut rendement pour améliorer le score énergétique de leur logement. 

Du pain sur la planche

Les autorités belges ont fixé des objectifs ambitieux pour renforcer la durabilité sur le marché belge du logement. Et même si un grand nombre de Belges ont déjà réalisé des investissements, il reste encore beaucoup de pain sur la planche pour atteindre ces objectifs. C'est ce que révèle une enquête publiée par AG à l’occasion de Batibouw. 

Edwin Klaps, Managing Director Non-Life & Broker Channel :
« Seuls 16 %  des sondés ont indiqué que leur habitation a déjà un score PEB de A+ ou A aujourd'hui, répondant ainsi aux normes énergétiques les plus strictes. Il existe donc une très nette marge d'amélioration. Surtout quand on sait que 42 % des Belges ne connaissent même pas leur score PEB. Pourtant, une analyse PEB leur permettrait de déterminer les mesures durables qui auraient l'effet le plus bénéfique en termes d'économie d'énergie. En tant qu'assureur, nous prenons déjà nos responsabilités : les personnes qui investissent dans des mesures durables devront payer moins pour leur assurance habitation. »

Graphique 1 : Quel est le label PEB de votre habitation ?

Avantages et obstacles financiers
Lorsqu'on leur demande pourquoi ils investissent dans des mesures d'économie d'énergie, le porte-monnaie est le plus souvent cité : 34 % des sondés citent principalement des raisons financières (par exemple, économiser sur les prix élevés de l'énergie). Les considérations environnementales pèsent presque autant (33 % des répondants). Réduire la dépendance vis-à-vis des fournisseurs d'énergie (22 %) est également un facteur important qui incite les Belges à investir.

D'autre part, le coût des mesures durables et les capacités financières limitées des gens les dissuade aujourd'hui d'investir (davantage) dans leur logement. Les mesures de soutien du gouvernement conservent donc toute leur importance. 

La volonté est bien là
Si l'obstacle financier constitue aujourd'hui un frein à l'action, l'ambition d'investir est bel et bien présente. À titre d'exemple, un peu moins de la moitié (44 %) des Belges se montrent intéressés par une isolation supplémentaire de leur habitation. Et 42 % envisagent d'installer des panneaux solaires, en plus des 18 % qui en possèdent déjà aujourd'hui. 

Les chiffres sont similaires en ce qui concerne les batteries domestiques : 41 % des personnes interrogées se déclarent intéressées, tandis que 6 % en possèdent déjà une. L'intérêt pour les pompes à chaleur est quelque peu à la traîne, mais reste encourageant (37 %). 

Graphique 2 : Volonté d'investir dans des mesures d'économie d'énergie   

Incitant financier d'AG

Afin de renforcer encore la durabilité du parc résidentiel belge, AG offre aujourd'hui à ses nouveaux clients une belle réduction de 10 % sur leur contrat d'assurance si l'habitation ou le bâtiment possède un score d'énergie vert ou une installation d'énergie renouvelable. 

Cette réduction s'ajoute à la garantie que les mesures d'efficacité énergétique telles que les panneaux solaires, les batteries domestiques ou les pompes à chaleur sont dans la plupart des cas coassurées gratuitement dans la police habitation d'AG.