Parler de la mort. De sa propre mort ou de celles de ses proches, et des répercussions que cela peut avoir pour ceux « qui restent ». Voilà un thème compliqué à aborder pour la plupart des Belges. Et pourtant, depuis la crise Covid-19, le thème de la mort et de ses conséquences sont entrés dans les ménages belges, dans le quotidien et les actualités. En effet, selon une étude d’Égérie pour AG*, 26 % des ménages belges y pensent plus qu’avant la pandémie. Et deux personnes sur trois ont peur de perdre quelqu’un de proche suite à cette crise. Pour un réveil des consciences et une prise de précautions ? Les chiffres qui ressortent de l’étude confirment la nécessité de sensibiliser les Belges sur le sujet de la mort et l’impact que cela peut avoir sur les proches. C’est pourquoi AG lance dans la foulée une campagne de sensibilisation sous le slogan « faut qu’on parle ! ».
Menée en 2 phases, d’abord en 2019 avant la pandémie du Covid-19 ; puis en juillet dernier, cette grande enquête d’Egérie commandée par AG1 montre que la perception de la mort a évolué ces derniers mois. Elle est littéralement « entrée » dans les foyers, pour près de 6 personnes sur 10, touchées de près ou de loin par la maladie. Si en 2019, la mort n’était pas vraiment un tabou d’après les résultats de l’enquête, les circonstances n’encourageaient pas non plus nécessairement à lancer une discussion à ce sujet avec les proches, ni à prendre des mesures particulières. Les priorités n’étant pas là.
Mais depuis lors, plus d’une personne sur 4 déclare penser plus souvent à la mort … « Avec le Covid-19, la mort est entrée dans les foyers, directement ou indirectement. Cela ne signifie pas nécessairement que les personnes savent quoi faire, mais simplement que cela fait partie du champ des possibles. Il y a donc un énorme chantier informatif, explicatif et éducatif à entamer : les gens ont besoin qu’on leur explique, d’une part, ce que la mort peut impliquer financièrement pour les proches qui restent, et d’autre part, les solutions qui existent », explique Joëlle Liberman, co-directrice d’Egérie.
Cette enquête a même révélé un paradoxe étonnant : 85 % des personnes trouvent que c’est important de protéger son partenaire et/ou ses enfants, 60 % estiment qu’ils ont une idée précise de l’impact d’un décès, mais uniquement 22 % estiment qu’un décès aura un impact négatif sur leur style de vie.
« Pour nous, il s’agit même d’une sous-estimation, probablement due à un manque d’information ou d’intérêt à ce sujet, ou à d’autres préoccupations à court-terme, d’où la nécessité pour nous, en tant qu’assureur, de réagir en sensibilisant », explique Stefan Junqué, Head of Marketing Life chez AG.
Il ajoute : « Traditionnellement, on protège sa maison, on contracte une assurance omnium pour sa voiture, on assure sa responsabilité vis-à-vis de tiers… mais assurer les répercussions financières de son propre décès pour ses proches n’est pas encore un réflexe chez les Belges aujourd’hui, puisque ce type d’assurance arrive en 5e position seulement. À l’heure actuelle, 1 Belge sur 10 a contracté une assurance décès, alors qu’ils sont près de 4 sur 10 à être convaincus de son utilité et de sa nécessité, car ils savent que leur propre décès aura un impact important sur la vie, le quotidien et le pouvoir d’achat de leurs proches ».
Toujours selon l’étude, moins d’une personne sur 3 déclare parler ouvertement des conséquences financières de sa mort avec son partenaire, ses parents ou ses enfants. Comme déjà dit plus haut, ils sont encore moins nombreux à « passer à l’action ». Néanmoins, depuis le Covid-19 et principalement dans la tranche des 45 ans et plus, deux fois plus de personnes interrogées déclarent en avoir parlé avec leurs enfants. « En parler : c’est clairement le premier jalon vers la prise de conscience et la nécessité d’agir », ajoute Stefan Junqué.
Raison pour laquelle AG lance ce mois-ci une campagne digitale intitulée « Faut qu’on parle ! ». Le premier objectif de cette campagne étant de susciter le dialogue dans les familles belges. Le message est clair. AG veut jouer ici un rôle de catalyseur, elle veut réveiller les consciences sur la nécessité de parler de ce sujet délicat, mais tellement primordial dans les familles. « Pour les uns, ce sera un tabou à relever, pour d’autres, ce sera une insouciance à dépasser. Mais l’objectif à atteindre reste le même : en parler ! », explique Stefan Junqué. « Car c’est en parlant et en s’informant qu’on se rend compte des conséquences. Dans un second temps, le passage à l’action se fera avec l’aide primordiale de nos partenaires de distribution : courtier, agent bancaire…Le lien étroit qu’ils entretiennent avec les clients et la connaissance de leur situation sont capitaux pour un sujet aussi sensible que celui-là ».
Souscrire à une assurance décès vise à offrir une protection financière et une tranquillité d'esprit à ses proches. Le client détermine l’assuré, le capital qu’il souhaite assurer, la durée du contrat et les bénéficiaires de celui-ci. Si l’assuré décède avant la date de fin du contrat, les bénéficiaires recevront le capital assuré.
Les proches, désignés comme bénéficiaires, pourront non seulement plus aisément faire face aux droits de succession éventuels à payer, aux factures courantes et aux autres imprévus éventuels, mais pourrons aussi éventuellement recevoir un coup de pouce financier pour assurer leur avenir et/ou leur niveau de vie.
Plus d’infos sur l'assurance décès.
Si peu de personnes ont souscrit une assurance décès, c’est surtout parce qu’ils ne la connaissent pas. Les résultats de l’enquête parlent d’eux-mêmes : Pour Joëlle Liberman, d’Egérie, la plupart des gens ne voient pas de valeur ajoutée à l’assurance décès, parce qu’ils n’appréhendent pas bien ses avantages ou la méconnaissent : « Aujourd’hui, un Belge sur deux ne sait pas ce qu’est une assurance décès, et seulement une personne sur 4 est capable d’en donner une définition. Et ils sont près d’un sur 3 à donner une définition erronée de celle-ci car ils la confondent avec l’assurance obsèques (utile uniquement pour régler le montant des funérailles, ndr) ». Ou encore, ils la confondent avec l’assurance solde restant dû (qui n’intervient en cas de décès qu’au niveau du paiement du crédit habitation, ndr). Étonnant, mais encourageant : la meilleure connaissance se situe chez les plus jeunes.
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* Étude de marché réalisée par Egerie pour le compte d'AG : étude qualitative menée auprès de 30 personnes (15 avec et 15 sans assurance décès, 34-65 ans, avec enfants) entre le 7 et le 21 mai 2019 - étude quantitative menée auprès de 1.000 personnes (25-64 ans, avec enfants) entre le 7 et le 21 mai 2019 et entre le 30 juin et le 10 juillet 2020.