Innovation 05/05/2022

Des Car Repair Days au score environnemental : AG prend des initiatives concrètes pour rendre les réparations de carrosserie automobile plus durables

Chaque année, on estime qu'un million de réparations de carrosserie sont effectuées en Belgique, ce qui a un impact environnemental d'environ 250 000 tonnes de CO2. C'est l’équivalent de la production de 21.000 nouvelles voitures*. En tant qu’assureur auto majeur dans le pays, AG intervient pour environ un dixième de ces réparations. En promouvant des techniques de réparation durables, AG peut donc apporter une contribution importante à la réduction radicale de cet impact environnemental. Par exemple, en utilisant des pièces de réemploi (« green parts ») au lieu de pièces neuves et en élaborant un "score d'éco-réparation" (« Eco Repair Score »).  Au cours des AG Car Repair Days, du 5 au 7 mai, AG réparera les bosses de 3.000 voitures à l'aide d'une technologie à faible impact.


Technique PDR


L'une de ces techniques de réparation durable existe en fait depuis longtemps, mais n'est pas encore suffisamment connue, selon AG. C'est pourquoi l'assureur veut la promouvoir : la technique PDR ou "Paintless Dent Removal" est une méthode manuelle qui permet de réparer les petites bosses de la carrosserie sans utiliser de peinture ni d'énergie, ce qui est beaucoup plus durable que les autres méthodes qui font appel à la peinture. En procédant de la sorte, la carrosserie reste d'origine, sans différences de couleur ou de qualité.
 

Edwin Klaps, Managing Director Assurances Non-Vie : « La technologie PDR peut facilement être appliquée aux petits renfoncements dans la carrosserie, par exemple après une tempête de grêle locale, un contact avec un chariot de supermarché ou suite à l’ouverture d’une porte contre un poteau ou une autre voiture. Par les temps qui courent, on ne peut plus justifier de repeindre des milliers de voitures par an pour ce genre de dégâts, alors qu'il existe des alternatives tout aussi efficaces et beaucoup plus respectueuses de l'environnement. Nous voulons jeter un regard très critique sur cette question. Pourquoi avons-nous si peu de personnes en Belgique capables de maîtriser cette technologie - et par extension d’autres techniques plus durables ? Les différents programmes de formation des carrossiers devraient y prêter davantage attention. »


Pendant les AG Car Repair Days, environ 9.000 bosses seront réparées sur 3.000 voitures. En comparaison avec une réparation locale classique avec la technique « spot repair », cela représente une réduction des émissions de pas moins de 1.035 tonnes équivalent CO2. Autrement dit : la consommation énergétique annuelle de 216 familles !
 

Pièces de réemploi


Après un accident avec des dommages à la carrosserie, il est souvent inévitable de remplacer la portière ou le capot de la voiture, par exemple. C'est pourquoi AG se tourne de plus en plus vers les « pièces de réemploi » (ou « green parts ») au lieu des pièces neuves. L'utilisation de ces « green parts » est non seulement bénéfique pour l'environnement et le climat, mais aussi pour le réparateur local. Les pièces de réemploi sont plus durables, car elles permettent d'économiser sur la production et, pour la plupart des pièces, sur le transport longue distance. En outre, l'ensemble de la production de nouvelles pièces est actuellement sous pression, en raison de la pandémie et de la pénurie de certains composants sur le marché mondial.  Il en résulte des temps d'attente plus longs, et personne n'a envie de rouler pendant des mois avec une porte de voiture endommagée. Les réparateurs sont donc de plus en plus disposés à travailler avec des pièces de seconde main... à condition qu'elles soient disponibles. 

Cette disponibilité limitée est probablement le principal obstacle à l'utilisation des pièces de réemploi en Belgique à l'heure actuelle. C'est l'une des principales conclusions d'un test qu'AG a mené ces derniers mois auprès d'une trentaine d'ateliers de réparation.  
 

Edwin Klaps : « Ce test nous a permis d'avoir une vision plus claire du potentiel de croissance de ce marché, qui reste pour l'instant limité. La Belgique est un marché restreint et complexe, et l'offre de pièces de seconde main est faible. Alors que dans les pays scandinaves, par exemple, jusqu'à 15 % des réparations sont effectuées avec des pièces de réemploi, ce n'est guère le cas en Belgique. Cela tient en grande partie aux caractéristiques typiques de notre marché. Nous plaidons donc pour une initiative soutenue par tous les acteurs afin de construire un marché de « green parts » durable et rentable. »


Un score environnemental pour les réparations

 

Afin de stimuler l'utilisation de techniques de réparation durables, il est bien sûr de la plus haute importance que les entreprises de réparation soient convaincues que cela représente également une valeur ajoutée pour elles. AG a remarqué que c'est de plus en plus le cas au sein de son propre réseau de réparateurs agréés.  Pour soutenir davantage cette tendance positive, AG souhaite inclure de plus en plus - en plus de la qualité et du coût - la durabilité des réparations comme critère d'évaluation des prestations des réparateurs. 

AG s'est donc engagée - avec quelques partenaires - à contribuer à la poursuite du développement de l’« Eco Repair Score ». L'Eco Repair Score est un modèle quantitatif développé par le bureau d'expertise Vonck avec le soutien du VITO, l'Institut flamand pour la recherche technologique. Il se veut un indicateur de référence qui permettra aux assureurs, aux sociétés de leasing, aux réparateurs et aux experts automobiles de définir précisément leurs objectifs en matière d’impact environnemental des réparations de voitures et de les atteindre. Ce score sensibilisera toutes les parties concernées à opter pour la méthode de réparation la plus respectueuse de l'environnement, ce qui - à grande échelle et à long terme - contribuera à rendre les réparations de véhicules plus durables et plus écologiques à l'avenir.

Concrètement, ce modèle permettra de cartographier l'impact environnemental des différents types de réparation de carrosserie et de leur attribuer une note environnementale. Cela permettra aux différentes parties impliquées dans une réparation, et notamment au client, de prendre en compte l'impact environnemental de leurs choix. AG contribue financièrement au développement du projet et met à disposition son expertise et ses données pour valider et tester le modèle.
 

Edwin Klaps : « AG est déterminée à atteindre les objectifs de durabilité non seulement dans ses activités directes, mais aussi dans la chaîne complète de toutes les opérations dans lesquelles elle joue un rôle. Grâce à notre expertise et à notre envergure, nous pouvons orienter activement ces opérations dans une direction que nous considérons importante sur le plan sociétal, notamment en termes de durabilité. Via notre contribution à ce projet, nous voulons soutenir le développement d'un Eco Repair Score objectif et fiable afin de pouvoir le déployer à grande échelle et de le mettre sur le marché en tant qu'écolabel. »


AG Car Repair Days


La grande action qu'AG organise actuellement pour ses clients montre qu'avec la technique PDR, il est possible d'éliminer beaucoup de bosses en un temps très court.
Quelques chiffres clés :

  • - 3.000 voitures en 3 jours
  • - 9.000 bosses réparées (max. 3 par voiture) 
  • - 38 techniciens formés
  • - 15 à 20 minutes par réparation 
  • - 116 voitures réparées par heure en moyenne 
  • - 1.500 heures de travail au total sur les trois jours
  • - une réduction des émissions de 1.035 tonnes équivalent CO2
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* 1 million de réparations et équivalent moyen des réparations en CO2 : ces chiffres proviennent du bureau d’expertises Vonck. L’impact CO2 de la production d’une voiture : calcul effectué par nos soins sur la base d’une moyenne de différentes marques automobiles courantes, avec moteur essence, diesel et électrique.
     
Visuels
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