Innovation 12/10/2020

7 Belges sur 10 ne voudraient pas habiter en maison de repos

Moins de 3 Belges sur 10 (28,6 %) sont disposés à passer leurs vieux jours dans une maison de repos. C'est ce qui ressort d'une étude[1] menée début septembre 2020 auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 Belges par Phil at Home, un service visant à aider les personnes âgées à vivre de manière autonome. L'influence de la crise sanitaire sur ces résultats est cependant difficile à évaluer. Cette enquête visait surtout à déterminer où les personnes interrogées préfèreraient habiter si elles ne pouvaient plus vivre seules chez elles.  La grande majorité d'entre elles se prononcent pour une aide professionnelle à la maison, et ce, tant pour elles-mêmes (66,9 %) que pour leurs propres parents (51,3 %). Par contre, elles sont unanimes quant à ce qui leur manquerait le plus : leur indépendance.
 

Qu'est-ce que Phil at Home?
Phil at Home est une start-up d'AG qui propose des services personnels combinés à une technologie intelligente pour accroître la sécurité et le confort à la maison. Au centre de ce service : Phil, un coordinateur personnel dans la région. Il veille à ce que tout se passe bien sur le plan technologique et organise des services qui deviennent plus compliqués avec l’âge : entretien de la maison et du jardin, transport, etc.  









 

Impossible d'éviter le départ en maison de repos ?


Autrefois très soudé, le tissu social a considérablement diminué. Il devient de plus en plus compliqué de demander de l'aide à l'entourage immédiat. De nombreuses personnes interrogées en déduisent que le passage en maison de repos sera peut-être inévitable. Et ce, même si la motivation de rester chez soi le plus longtemps possible est élevée. Les principaux écueils rencontrés sont non seulement leur sécurité, mais aussi les tâches quotidiennes comme la cuisine, les travaux ménagers ou le jardinage. Autant de choses pour lesquelles elles ne veulent pas déranger leurs enfants ou d'autres proches.
 

Geertrui Van Camp, General Manager de Phil at Home:
« Rester à la maison comporte de nombreux défis. Pourtant, nombreux sont ceux qui aspirent à conserver leur indépendance le plus longtemps possible. Sans devoir faire appel à leurs enfants qui sont souvent très occupés. Et quand ce n'est plus possible, on craint de perdre le contrôle de sa propre vie, ce qui semble symboliser pour beaucoup l'entrée en maison de repos » 


Selon les personnes interrogées, les tâches quotidiennes comme la cuisine et les travaux ménagers ne sont pas les seules causes possibles de départ en maison de repos. Pour la moitié d'entre elles, leur propre sécurité est leur première préoccupation. Que se passerait-il en cas d'incendie ou de chute ? Cette crainte est encore plus grande lorsqu'on leur pose la même question au sujet de leurs propres parents. 6 sur 10 ont déclaré qu'ils s'inquièteraient de la sécurité de leurs parents si ces derniers continuaient à vivre chez eux à un âge avancé.


Le progrès technologique offre des alternatives
 

Très souvent, le « déménagement lié à l'âge » est considéré comme un choix inévitable en raison de la complexité des soins ou d'un fort sentiment d'insécurité. En effet, une personne âgée sur trois est victime d'une ou plusieurs chutes par an à la maison². Pourtant, il existe de plus en plus de possibilités technologiques et organisationnelles pour passer ses vieux jours à la maison sans perdre son confort et sa sécurité.

L'émergence de nouvelles solutions technologiques telles que les thermostats intelligents, les montres de sécurité ou les dispositifs de détection de chutes reliés à un centre de secours, les éclairages télécommandés, les applications permettant de voir qui sonne à la porte... offre davantage de possibilités. 


Geertrui Van Camp, General Manager de Phil at Home« La crise du coronavirus a déjà démontré que les personnes âgées qui ne sont pas familiarisées avec les applications numériques peuvent rapidement s'en tirer avec un peu d'encadrement. Pendant le confinement, nous avons ainsi aidé des centaines de seniors en mettant à leur disposition une tablette leur permettant de rester en contact avec leur famille et leurs amis par le biais d’appels vidéo »


Ces possibilités sont également accueillies favorablement par le secteur des soins : la combinaison de soins physiques et à distance profite à la fois aux personnes qui ont besoin de soins et au secteur lui-même.

Les choses sont donc claires pour Phil at Home : avec une bonne combinaison de soins à domicile, de solutions technologiques et de soutien organisationnel, passer ses vieux jours à la maison n'est plus un scénario improbable à oublier dès le premier obstacle.




1 Phil at Home a demandé à un échantillon représentatif de 1.000 Belges où et comment ils aimeraient passer leurs vieux jours. Ils se sont également penchés sur les obstacles qui, selon eux, les empêcheraient de mener une vie indépendante à la maison. Ils ont également répondu aux mêmes questions, le cas échéant, pour leurs parents.

2 Statistiques Clinique des chutes Mariaziekenhuis Noord-Limburg.

 

     
Visuels
  • Phil-jpg